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modélisation des évènements terrestres - Page 3

  • Le mariage mathématique des Murngin

    En hommage à Claude Levi-Strauss, Michèle Audin, sur  le site Images des Mathématiques, nous rappelle sa rencontre avec le mathématicien André Weil:

    "En désespoir de cause il me soumit son problème"

  • La mort du système solaire par chaos

    Cellarius_ptolemaic_system.jpgAu début l'histoire commençait bien, la Terre, plate puis sphérique, était au centre du monde que les Dieux tout-puissants ou le Dieu Horloger avaient créé. Les planètes et le soleil tournaient autour d'elle sur des sphères parfaites séparées par l'éther, et sur la sphère des fixes étaient accrochées les étoiles. Les relevés se sont multipliés et puis d'étranges mouvements de retour arrière de quelques planètes ont été découverts. Pas grave puisqu'il suffit de deux cercles qui roulent l'un dans l'autre pour produire cet effet. A moins que la terre ne soit pas au centre du monde, peut-être serait-ce le soleil... Le mouvement des planètes vu de la terre serait relatif et apparent mais pas absolu comme s'eût été le cas si la terre avait été fixe. On s'aperçut aussi que les trajectoires des planètes étaient bien  allongées pour être des cercles, les ellipses conviendraient mieux et c'est ce que découvrit Kepler en interprétant les nombreux relevés de Tycho Brahé. La face est sauve puisque l'on peut même construire une ellipse à l'aide de cercles, mais cela ne devait plus tellement être un sujet d'actualité tellement les croyances anciennes avaient déjà du être balayées. Le système solaire, retiré dans un coin de la voie lactée, s'est ensuite un peu endormi sur ses belles orbites elliptiques et régulières jusqu'à ce qu'un jour un mathématicien du nom de Poincaré vienne un peu le réveiller et lui souffler dans l'oreille qu'il n'était pas éternel. Les trajectoires de 3 corps en mouvement peuvent devenir très instables et leur avenir dépendre énormément des conditions initiales et donc de très faibles variations de trajectoires. Même si l'un d'entre eux est immobile, le système peut toujours être chaotique et soumis à de très fortes variations, en rendant toute tentative de lecture de l'avenir impossible. Si le système simplifié de 3  corps dont le plus massif est immobile est déjà complexe, nous pouvons imaginer ce qu'il en est avec plus de 3 corps, ce qui est le cas du système solaire actuel.

    La validité éternelle d'une loi n'entraîne pas la stabilité des trajectoires, qu'on se le dise!

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  • Les mathématiques de la guerre

    C'est en anglais.

  • Les mathématiques pour l'aide à la décision dans les déplacements de population

    Selon certains scénarios liés au réchauffement climatique, des déplacements massifs de population devraient avoir lieu suite à l'élévation du niveau des mers et à la désertification de régions semi-arides. Sajjad Zahir, chercheur à l'Université de Lethbridge en Alberta, et ses collègues Ruhul Sarker de l'Université de Nouvelle Galles du Sud (Australie) et Ziaul Al-Mahmud du Lethbridge Community Network ont mis au point un nouvel algorithme pour traiter de ces problèmes de transfert de population.

    En adoptant une approche multi-objectifs, le système d'aide à la décision prend en compte différents coûts (transport, adaptation...) et priorités pour déterminer de manière optimale les proportions de population à déplacer ou à conserver sur place. Selon les auteurs, la méthodologie proposée devrait aider les décideurs à planifier et préparer les décisions cruciales qu'ils seront amenés à prendre dans les années qui viennent.

    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58681.htm

     

  • Une découverte pourrait valider ou modifier les modèles climatiques

    En comparant l’évolution de l’abondance de poussières, d’isotopes de l’oxygène et de l’hydrogène dans les couches annuelles des carottes de glace, les scientifiques sont parvenus à déterminer la manière dont le climat change, année après année. C’est d’abord le contenu en poussières qui change, et qui diminue d’un facteur 10 en quelques décennies. Le premier signe de bascule du climat se trouve donc loin du Groenland, dans les déserts d’Asie, sources de ces poussières.

     L'intégralité de l'article  du CEA : ICI